Comètes des îles
Comètes des îles est née d’un dialogue sensible entre matière, lumière et territoire au cours d’une résidence d’artiste à l’île Wrac’h. Les paysages maritimes de Lilia et Landéda servent de toile de fond à une exploration à la fois cosmique et intime. Les queues de comète* ne sont pas ici des phénomènes célestes au sens strict, mais des résonances visuelles, des éclats fugitifs, des traînées de lumière et d’émotion qui traversent l’imaginaire et le réel.
À la frontière entre abstraction et figuration, chaque œuvre traduit une rencontre : entre l’eau et le ciel, le minéral et le vent, la mémoire et la vision.
Lisières d’horizon
Dans la brume et la lumière, les paysages marins de Lilia et Landéda se dessinent à la lisière de l’abstraction. Les ciels et la mer se fondent en nuances subtiles, où chaque regard se perd dans l’étendue infinie, entre l’horizon, la brume et l’éclat d’une lumière incertaine.
Trajectoires célestes
Sur des fonds vibrants de gouache, des projections de brou de noix et d’encre de Chine dessinent des chemins effervescents, comme des comètes fuyant vers l’infini. Ces formes mouvantes semblent sortir de la surface pour prendre vie, suspendues entre l’immobilité du fond et l’énergie du geste.
Paysages suspendus
Épurées, presque silencieuses, ces œuvres s’inspirent de l’encre de chine et convoquent l’âme de l’archipel. Ici, la terre se fait forme fluide et les contours se dissolvent dans une pluie de gris. Quelques projections furtives de comètes viennent traverser ce calme, tout en douceur.
Mouvements fluides
Des gestes puissants et libres rendent hommage à l’eau, à son flux incessant entre îles et continent. Gouaches, brou de noix et encre de Chine se superposent et se déploient, suggérant la houle, la dérive et l’étale. Les comètes semblent ici surgir de l’eau elle-même, glissant comme des traces dans un océan d’émotions.
* Queue de comète : Formation géologique de galets et blocs alignés derrière un obstacle rocheux, issue de phénomènes périglaciaires.
